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"No sport"

un spectacle de et avec Stéphane Stubbé

No sport : dans les médias

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Les critiques

La conspiration des planches - 17 avril 2013 - Nicolas Naizy

Plaisir d'offrir - 18 avril 2013 - Muriel Hublet

La libre 30 avril 2013 - Camille de Marcilly

Vu & approuvé

Stéphane Stubbé se glisse avec délice dans la peau de Winston Churchill, nous livrant un portrait insolite de cet homme aux multiples facettes. Une réjouissante performance.
(CdM)

Lire la critique complète :

La Libre Belgique, 30/04/2013, page 43: Mais qui était vraiment Winston Churchill ?

Mais qui était vraiment Winston Churchill ?

Scènes

Critique Camille de Marcilly

C'est sous la charmante voûte du café-théâtre la Samaritaine à Bruxelles que Stéphane Stubbé fait renaître un homme d'Etat qui a marqué le XXe siècle de son empreinte : Winston Churchill. Loin, bien loin du cours d'histoire, le comédien – et auteur de ce spectacle – alterne les moments où il raconte des épisodes de la vie de cet homme aux multiples facettes et de courtes scènes où il incarne Winston Churchill.

Nourri d'anecdotes, "No sport", propose un portrait insolite et plein d'humour pince-sans-rire, typiquement britannique, de celui qui a dirigé le Royaume-Uni pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le spectacle s'ouvre sur une scène cocasse : Churchill dans son bain – et l'on apprend qu'il avait l'habitude d'en prendre au moins un par jour – entraîne son perroquet à proférer des insultes envers Hitler et les nazis. Lentement, il s'habille, pantalon à bretelles, gilet sans manches, haut-de-forme et, bien sûr, cigare. Il a dû en fumer environ 150 000 durant son existence, note le comédien. Mais au-delà des "clichés" connus, on découvre aussi le jeune militaire prisonnier à Pretoria pendant la Seconde Guerre des Boers en Afrique du Sud et son évasion, mémorable, son enfance dans un pensionnat, ne voyant ses parents qu'une ou deux fois par an, puis les élections, son émouvante demande en mariage, un long tunnel et la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la victoire des Alliés.

Le comédien dévoile les petits plaisirs et les grands talents de ce fin amateur de whiskies qui peignait, écrivait – il a d'ailleurs reçu le prix Nobel de Littérature en 1953 – et ne manquait pas d'humour.
Evocation

Sans jamais verser dans l'imitation pure et simple, Stéphane Stubbé incarne Winston Leonard Spencer Churchill avec fantaisie et finesse. Il s'agit plus d'une évocation de l'homme que d'une reconstitution historique du politicien. Christian Dalimier signe une mise en scène intelligente où les éléments de décor suffisent à créer une ambiance feutrée, propice à la confidence. On y voit Winston Churchill tantôt mielleux et fou amoureux de sa femme à laquelle il restera fidèle toute sa vie, tantôt imitant De Gaulle avec verve, ou encore tonitruant, exigeant la lune de ses proches collaborateurs. Stéphane Stubbé réalise une belle performance d'acteur en nous livrant ce portrait de Churchill si vivant et attachant.

Bruxelles, la Samaritaine, jusqu'au 4 mai. Durée : env. 1h10. Infos & rés. 02.511.33.95. et www.lasamaritaine.be

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